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Atelier Croquons la Lune à pleines
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Ange MARTIN |
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Roman réaliste
Danger de spoil d'un côté, d'imprécision de l'autre... la réalisation d'une « 4° de couverture » pour ce roman n'est pas aisée. Je vais donc m'en tenir à : Le danger
est partout. Ou à Est-ce
seulement l'adolescence
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En cas de publication ou autopublication, cette page sera complétée. En
attendant
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Extraits |
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La pluie crépitait sur la petite fenêtre du cabinet de toilette. Les yeux rivés dans ceux du mec de l'autre côté du miroir, Martin racla soigneusement son menton, puis secoua le rasoir dans la cuvette d'eau froide. Une longue mèche pâle lui tombait entre les sourcils. Il la renvoya en arrière. Elle dégringola aussitôt une nouvelle fois. Avant que Léon lui ordonne une visite au coiffeur, il irait en rendre une à la famille Ternant, au bout de la rue. Leur fille aînée arriverait à lui dompter ça sans trop le raccourcir. Mouillant cette maudite mèche, il tenta encore de l'aplatir au-dessus de sa tête. La rebelle refusa d'obéir. Si ce n'avait été que de son avis à lui, il l'aurait laissée là. L'ennui, c'était que tout le monde voulait qu'il la mette autrement. Léon, qu'il la coupe. Solange, qu'il la redresse. Comme tous les matins, il regretta de n'avoir pas de gomina pour arranger ça, et ce jour-là, cette idée le conduisit à penser à Ivan. Avec sa tronche bizarre et ses cheveux de corbeau impeccablement coiffés, ce mec-là était… il était quoi ? Il était… et à présent, il était mort, donc il n'était plus rien et il était inutile d'essayer de le qualifier. Le jeune homme boutonna sa chemise en prenant soin de laisser le haut grand ouvert, admira un moment l'effet produit, puis retourna dans sa chambre prendre une veste. Sur la table de nuit, à côté du manuel d'Histoire de France et d'une feuille de chou chiffonnée, la montre d'Ivan lui pinça le cœur. La montre du père d'Ivan aurait-il été plus juste de dire, mais Martin se fichait copieusement du vieux comte, qu'il n'avait d'ailleurs jamais rencontré. En quittant Paris, Tatiana avait oublié d'emmener ce précieux souvenir, et lui l'avait récupéré. Chapitre I |
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A la base du pouce, une tache violette ne demande qu'à se grossir de l'encre étalée sur la belle écriture. L'enfant réfléchit, en relisant le paragraphe. Il suffit de se remettre à écrire sans passer le buvard et toute la page disparaîtra. Sans se faire prier ni prêter attention aux enfants qui commentaient sa stature et celle de son éventuel adversaire, le jeune homme rajusta sa casquette et poursuivit son chemin à la même allure qu'en arrivant. Tout allait bien. Ce n'est que le lendemain soir que Martin sut que la chance avait cessé de lui sourire. Edmond lui expliqua nerveusement que l'ami avait été donné et que l'entrevue avait été observée par plus plus dangereux que les mômes, et depuis une fenêtre. Sur l'instant, les suiveurs n'avaient pas réagi mais en voyant leur cible s'en aller sans avoir parlé à personne d'autre, ils avaient compris que le heurt accidentel ne l'était en fait pas du tout. Le maître le traite d'imbécile et de maladroit incapable de manier de l'encre. L'enfant fait semblant d'être honteux et songe à l'imprimerie où Alexis le laisse jouer avec les casses. Le coup de règle supposé ne vient pas. Hans file un coup de coude et traite de veinard. Chapitre X
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Et dans le même genre ? |
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Je n'ai pour le moment
aucun autre texte de type semblable. Cependant, l'idée de le faire me caresse parfois. Juste un peu, car avant de pondre le moindre mot, il faudra me documenter énormément. Cadres possibles : - Chine, tout à la fin du XIX° siècle
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Les chances de compléter cette partie-ci de la page sont très réduites ! A moins que Martin soit déclaré tellement génial par un éditeur qu'on me supplie aussitôt en ce sens. Comme je ne suis absolument pas sûre de réussir à caser ce roman et ne me sens pas du tout les tripes pour l'autoéditer, les chances que cela se produisent avoisinent le 0%.
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Page mise à jour le 12 juin 2019 |
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